Où ai je mis mes clés ?

Qui de la Poule ou de l'œuf est arrivé le premier sur Terre ? Quel temps fera t-il dimanche prochain ? Pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours par terre du côté de la confiture ? Qui suis-je, où vais-je, et dans quel état j'erre ? Ce type de questions, qui viennent vous hanter à l'improviste, ou lors de longues nuits sans sommeil, ont toutes une chose en commun : leur réponse, qui est pour le moins aléatoire, soumise à d'intenses discussions philosophiques, et en réalité jamais définitivement tranchée. Fort heureusement pour les rapports que nous entretenons tous avec nos collègues du genre humain, il existe des choses plus immuables, sur lesquelles il est impossible de se poser des questions … en tout cas si on veut continuer à cohabiter sereinement et pacifiquement avec ses semblables ! A ce titre, nous nous faisons fort, au sein de la 1ère Compagnie de Tir à l'Arc de Thionville, de respecter un certain nombre de codes, et d'usages, qui ont pour but de rappeler à tous nos membres que parmi les valeurs traditionnelles de l'archerie figurent le respect et la courtoisie. Or, le respect commence par la politesse... et l'exercice de la politesse débute par l'élémentaire « Bonjour » lorsqu'on arrive au club. Et cela est bien entendu valable quel que soit l'âge, l'ancienneté, le sexe, ou le statut au sein du club des différents protagonistes. Et au même titre que c'est la cuillère de soupe qui va à la bouche, ou la corde qui vient au nez, c'est bien évidemment à ceux qui arrivent de venir saluer ceux qui sont déjà présents, et pas le contraire, que les archers présents soient sur le terrain intérieur ou l'extérieur. Pourquoi ce rappel, outre le fait que parce que les choses qui vont sans dire vont mieux en le disant ? Tout bonnement parce que j'ai été surprise de constater que certaines libertés étaient prises avec ce principe de politesse, et que pour certains, le fait par exemple que des archers soient à l'extérieur semble dispenser de leur témoigner le respect élémentaire en venant leur dire « Bonjour ». Bien entendu, si cette attitude est motivée par de graves problèmes de santé empêchant de parcourir les 50 mètres nécessaires, je suis toute disposée à comprendre et à admettre cette situation…. Le phénomène semble contagieux puisque même en salle cette maladie commence à se faire sentir ! Alors comme je suis quelqu’un d’optimiste j’ose espérer que ce ne sont que des oublis dûs au stress,à la fatigue,à la crise, aux soucis quotidiens,à la fin de saison…. ARCHERS, JE VOUS SALUE !